Elliwatt s’installe sur la friche Ronot

Un nouveau maître des lieux s’est installé depuis fin 2024 sur l’ancien site Ronot. Le groupe Elliwatt, initialement localisé à Châlons-en-Champagne, réhabilite le site dans le but d’y implanter une usine de fabrication d’armoires électriques photovoltaïques, avec comme nom : Georges Électricité.

Autrefois fleuron de la chaudronnerie locale, l’industrie Ronot a fermé ses portes en 2014. À la tête de ce projet, Nicolas Szulz, PDG du groupe Elliwatt. C’est avec sa société Georges Électricité que l’activité de fabrication d’armoires électriques photovoltaïques a démarré.

Un choix clé en main

Après un temps de prospection, le groupe Elliwatt trouve ce site et y voit beaucoup de potentiel au sol mais aussi sur les toits. Se dessine alors la volonté d’être présent sur un nouveau marché, celui des « shelters » clés en main (armoires électriques), qui seront proposés à tous les installateurs de France, mais aussi à l’international.

Cette position permettra aux acheteurs d’avoir une armoire prête à être installée, respectant, par ailleurs, les nouvelles normes d’assurances.

Le groupe Elliwatt a entamé une réhabilitation complète du site avec la réfection de la toiture, mais aussi un nettoyage intégral des lieux. Le site sera organisé en trois zones :

  • une première zone de stockage pour Taova, spécialisée dans la partie photovoltaïque et appartenant au groupe ;
  • une autre pour Georges Électricité et les « shelters » ;
  • une troisième, plus grande, proposée probablement à la location.

« On veut pouvoir bénéficier du savoir-faire local dans le domaine de l’industrie », conclut Aymeric de la Fournière, Directeur Commercial.

La société débute son activité avec huit salariés. Au total, Georges Électricité espère avoir une équipe de vingt-cinq personnes d’ici 2026. Si des électriciens et des câbleurs sont tout d’abord recherchés, Aymeric de la Fournière souhaite recruter d’autres professionnels à l’avenir.

Ce chantier aura coûté 5 millions d’euros, un montant financé en partie par l’installation d’une centrale photovoltaïque de cinq mégawatts-crête sur le toit du bâtiment.

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