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Agroalimentaire

Véritable plaque tournante entre les grands marchés de consommation situés à l’Ouest et ceux de production établis à l’Est, le territoire de Saint-Dizier dispose de nombreux atouts pour l’industrie agroalimentaire : il peut compter sur un réseau dense d’entreprises de transport-logistique (dont plusieurs spécialisées dans les produits périssables), une main-d’oeuvre qualifiée et, dans un rayon d’à peine plus d’une heure, un accès à toutes les formations supérieures dans l’agroalimentaire.

Cogesal-Miko, une longue histoire

C’est en 1921 que Luis Ortiz s’installe à Saint-Dizier et crée Miko. La famille Ortiz démarre dans la vente ambulante de crèmes glacées, avant d’écouler ses fameux bâtonnets à l’entracte dans les cinémas.

L’entreprise prend une forte dimension industrielle après la guerre, conquiert tous les marchés et s’installe sur la nouvelle zone industrielle de Saint-Dizier dans les années 1990.

Elle intègre la multinationale de la grande consommation Unilever et prend alors le nom de Cogesal-Miko.

Un géant à Saint-Dizier

Parmi les dix usines fabriquant des crèmes glacées en Europe, celle de Saint-Dizier est la quatrième en taille.

Elle produit 85 millions de litres de glace par an, soit 200 millions d’unités. Trois productions : les bacs Carte d’Or d’un litre, les cônes Cornetto et, dernière marque en date, Frusi, nouveau concept de crème glacée à base de fruits. Son lancement a nécessité la mise en place d’une nouvelle ligne de production en 2006, pour un montant de 3 millions d’euros.

Le plus grand congélateur d’Europe !

Un mastodonte de 80 mètres de long sur 80 mètres de large et 38 mètres de haut, une surface égale à un terrain de football, 14 niveaux, 2 000 tonnes d’acier, 200 000 m³ de volume, une capacité de stockage de 31 000 palettes et une température constamment maintenue à -25 °C pour un investissement de 27 millions d’euros ! Cogesal-Miko, a construit ce gigantesque entrepôt frigorifique pour conserver toute la gamme de crèmes glacées fabriquées dans son usine de production de Saint-Dizier.

Entièrement automatisé et piloté par ordinateur, le bâtiment a permis à l’entreprise d’optimiser son service et ses coûts de logistique.