Curel

Située au sud de l’Agglomération et à 15 minutes de Joinville, Curel bénéficie d’un cadre de vie agréable et de nombreux services qui en font un territoire prisé et attractif.

Les atouts d’une ville à la campagne

Dans un relief modelé de vallées successives, Curel s’élève à 178 m sur une haute terrasse, à la confluence des vallées de l’Osne et de la Marne où se concentrent la route, la voie ferrée et le canal Entre Champagne et Bourgogne. « Un médecin, une boulangerie qui fait petite épicerie-tabac, une agence postale en mairie, deux classes primaires et une maternelle qui accueillent la soixantaine de petits élèves du village et des environs, contribuent à l’attractivité de la commune et assurent aux 400 habitants un service public de proximité. » confie Pascale Bedet, maire du village. Par ailleurs, les Curellois sportifs bénéficient d’un terrain de football, d’agrès en plein air et les enfants d’une aire de jeux. La présence d’une salle des fêtes et la célébration d’événements populaires contribuent au dynamisme de la localité.

Une activité économique qui a connu l'âge d'or

Aujourd’hui les habitants travaillent dans les villes voisines mais jusqu’à l’entre-deux-guerres la viticulture, favorisée par les coteaux environnants propices au vignoble, présentait une activité prospère pour les villageois. Si la percée du canal à Curel en 1878 a facilité le négoce du vin, par la suite les mauvaises conditions météorologiques et les affections de la vigne ont compromis fréquemment les vendanges. Puis la concurrence ferroviaire des vins du midi et la pénurie de la main d’oeuvre, créée par les salaires attractifs des usines des alentours, ont eu raison de l’activité.

Pour mieux connaître le village

En 859 il est mentionné « Cuirel » patronyme approchant « cuire » qui signifie abîmer, détruire en ancien
français, laissant supposer la reconstruction de Curel sur des ruines. Au gré des ruelles apparaissent : l’église Notre-Dame-en-sa-Nativité couronnée d’un dôme carré et son porche qui a la particularité d’abriter le monument aux morts, les reliefs viticoles aux façades des maisons de vignerons ou encore -en
référence à l’activité métallurgique de la fonderie du Val-d’Osne toute proche- la statue du cheval érigée sur le cours de la rivière, le lavoir doté d’une charpente métallique de style Eiffel soutenue par 18 colonnes en fonte. Au fil de l’Osne et de son bief, des barrages et roues à aubes témoignent de l’activité industrielle qui utilisait au XIXe siècle la force hydraulique pour actionner les machines. Ce fut le cas de la manufacture Demerson et son atelier de montage de bicyclettes et de machines à coudre installés dans l’ancien moulin. Jusqu’au milieu des années 1960 ses vélos étaient commercialisés en France et Afrique du nord.

Le cheval de Curel

Le cheval Royal, emblème de Curel, a été fondu en 1904 dans les fonderies du Val-d’Osne d’après l’oeuvre originale de Pierre-Louis Rouillard. Il est placé depuis 1972 sur un socle situé au beau milieu de la rivière l’Osne, à l’entrée de Curel. Un second exemplaire a été exporté à Rio, au Brésil.